Économie circulaire, le cas d’école des vêtements professionnels

04 février 2019

De sa conception à la gestion de sa fin de vie, le vêtement de travail suit un parcours propice à la mise en place d’un système de recyclage.

Source Michel Lopez Sncf

Des uniformes de postiers à ceux des gardiens de prison, les équipements de protection (EPI) sont régis par des cahiers des charges précis et un cadre réglementaire strict qui en définit le périmètre d’usage sur leur cycle de vie total. Même en bon état après leur période d’usage, ces vêtements ne peuvent pas être réutilisés tels quels. Leurs marquages, qu’il s’agisse d’institutions liées à la sécurité (police, douanes) ou d’un logo commercial incarnant l’image d’une entreprise privée ou publique, leur interdit une seconde vie, sans transformation.

Parallèlement, les gouvernements mettent en place des politiques de commandes publiques sensibles à la cause écologique, comme l’Engagement pour la Croissance Verte (ECV) en France, ou le « Green Deal » du gouvernement flamand. C’est dans ce contexte que FRIVEP ou Filière de Réemploi / Recyclage Industrielle des Vêtements Professionnels a vu le jour. Ce consortium réunit de nombreux acteurs, des donneurs d’ordre (SNCF, Poste, Ministères français de la défense et de l’intérieur), aux industriels (TDV Industries), fournisseurs de matières (Sympatex), ou encore spécialistes du recyclage (Bilum).

Jusqu’à présent, les solutions qui nous sont proposées pour les vêtements de travail en fin de vie sont l’incinération et l’enfouissement, constate Michel Lopez, Référent Économie circulaire & déchets à la direction du développement durable de la SNCF et coordonnateur du projet FRIVEP au sein de l’association Orée. Il est essentiel de trouver une solution plus écologique, note Céline Boitchenkoff, responsable développement durable à La Poste, car « on ne peut négliger le risque futur d’une inadaptation de l’institution à l’évolution de la société »

Photo : © Michel Lopez Sncf

Source Michel Lopez Sncf

Des uniformes de postiers à ceux des gardiens de prison, les équipements de protection (EPI) sont régis par des cahiers des charges précis et un cadre réglementaire strict qui en définit le périmètre d’usage sur leur cycle de vie total. Même en bon état après leur période d’usage, ces vêtements ne peuvent pas être réutilisés tels quels. Leurs marquages, qu’il s’agisse d’institutions liées à la sécurité (police, douanes) ou d’un logo commercial incarnant l’image d’une entreprise privée ou publique, leur interdit une seconde vie, sans transformation.

Parallèlement, les gouvernements mettent en place des politiques de commandes publiques sensibles à la cause écologique, comme l’Engagement pour la Croissance Verte (ECV) en France, ou le « Green Deal » du gouvernement flamand. C’est dans ce contexte que FRIVEP ou Filière de Réemploi / Recyclage Industrielle des Vêtements Professionnels a vu le jour. Ce consortium réunit de nombreux acteurs, des donneurs d’ordre (SNCF, Poste, Ministères français de la défense et de l’intérieur), aux industriels (TDV Industries), fournisseurs de matières (Sympatex), ou encore spécialistes du recyclage (Bilum).

Jusqu’à présent, les solutions qui nous sont proposées pour les vêtements de travail en fin de vie sont l’incinération et l’enfouissement, constate Michel Lopez, Référent Économie circulaire & déchets à la direction du développement durable de la SNCF et coordonnateur du projet FRIVEP au sein de l’association Orée. Il est essentiel de trouver une solution plus écologique, note Céline Boitchenkoff, responsable développement durable à La Poste, car « on ne peut négliger le risque futur d’une inadaptation de l’institution à l’évolution de la société »

Photo : © Michel Lopez Sncf