Collecte & tri de vêtements usagés : de la seconde main à la seconde vie

13 décembre 2017

Les sociétés spécialisées dans la collecte et le tri privilégient la revente des pièces mais gardent un œil ouvert sur les avancées en matière de recyclage.

A l’image des produits variés déposés dans les points de collecte et bulles, la situation entre la Belgique et la France est très contrastée. « En Belgique, nous collectons 8 des 10 kilos mis sur le marché chaque année par habitant », indique Jan Vermoesen, directeur de Coberec, association professionnelle patronale belge représentant les entreprises de récupération et de recyclage. La Belgique est sur ce point loin devant la France, où le taux de collecte en 2016 s’établissait à 3,2 kilos par habitant. Ce chiffre augmente d’année en année, souligne Eco TLC, éco-organisme français chargé - entre autres - de promouvoir la collecte des textiles d’habillement, linge de maison et chaussures (TLC). D’ici 2019, il compte atteindre 4,6 kg par habitant, soit la moitié des 9,2 kg mis sur le marché annuellement dans l’Hexagone.

Les monceaux de matières passent ensuite par plusieurs phases de tri, opérations relativement peu automatisées. De nombreux acteurs de ce secteur sont des organismes de réinsertion pour qui la création d’emplois locaux et pérennes est une priorité. Le Relais, plus important collecteur en France, dit avoir créé plus de 2700 emplois en trente ans d’existence. Terre, premier collecteur belge, fait de l’insertion la « clé de voûte » de son activité, comme le dit son directeur Christian Dessart, par ailleurs président de Ressources, la fédération des entreprises d’économie sociale actives de la réutilisation/réemploi et du recyclage en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale. L’entreprise solidaire salarie près de 250 personnes.

Tri Ecotlc

A l’image des produits variés déposés dans les points de collecte et bulles, la situation entre la Belgique et la France est très contrastée. « En Belgique, nous collectons 8 des 10 kilos mis sur le marché chaque année par habitant », indique Jan Vermoesen, directeur de Coberec, association professionnelle patronale belge représentant les entreprises de récupération et de recyclage. La Belgique est sur ce point loin devant la France, où le taux de collecte en 2016 s’établissait à 3,2 kilos par habitant. Ce chiffre augmente d’année en année, souligne Eco TLC, éco-organisme français chargé - entre autres - de promouvoir la collecte des textiles d’habillement, linge de maison et chaussures (TLC). D’ici 2019, il compte atteindre 4,6 kg par habitant, soit la moitié des 9,2 kg mis sur le marché annuellement dans l’Hexagone.

Les monceaux de matières passent ensuite par plusieurs phases de tri, opérations relativement peu automatisées. De nombreux acteurs de ce secteur sont des organismes de réinsertion pour qui la création d’emplois locaux et pérennes est une priorité. Le Relais, plus important collecteur en France, dit avoir créé plus de 2700 emplois en trente ans d’existence. Terre, premier collecteur belge, fait de l’insertion la « clé de voûte » de son activité, comme le dit son directeur Christian Dessart, par ailleurs président de Ressources, la fédération des entreprises d’économie sociale actives de la réutilisation/réemploi et du recyclage en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale. L’entreprise solidaire salarie près de 250 personnes.